Aller au contenu

Comment retrouve t-on la galette des rois dans l’art ? Envie de découvrir quelques œuvres sur ce thème ? L’Art Frappe vous propose deux œuvres du XVIIIe siècle.

La galette des rois dans l’art graphique

La galette des rois dès l’antiquité ?

Effectivement dès l’antiquité une fête semblable à l’Épiphanie les saturnales sont célébrées. En voici une représentation ci-dessous par le peintre Antoine Callet (1741-1823). Le peintre représente donc ici des fêtes romaines célébrées de mi-décembre à janvier durant la Rome antique.

Antoine Callet, plus grand portraitiste de son temps, a peint Les saturnales en 1783. Le thème qu’il a choisi, les saturnales, tout comme l’épiphanie que nous célébrons encore aujourd’hui ont beaucoup de similitudes. En effet dans les deux cas, l’Épiphanie comme les saturnales nous permettent de désigner un roi grâce à une fève disposée dans un gâteau. De plus, déjà durant la Rome antique, le ou la plus jeune se plaçait sous la table pour distribuer les parts de manière aléatoire.

Les Saturnales, Antoine Callet, 1783

La galette des rois par le peintre Jean-Baptiste Greuze

Jean-Baptiste Greuze (1725-1805) peint Le gâteau des rois en 1774. Comme Antoine Callet, Jean-Baptiste Greuze est également un grand portraitiste. Comme nous pouvons le voir ci-dessous, lorsqu’il peint Le gâteau des rois, Greuze utilise notamment la technique du clair-obscur pour créer un contraste entre le mur et la table. De plus la galette est au centre de la peinture et l’on peut voir au premier plan le plus jeune de la famille désignant le bénéficiaire de la part.

Greuze peinture gâteau rois

Le gâteau des rois, 1774, Jean-Baptiste GREUZE (1725 – 1805) © Photo RMN-Grand Palais – Bulloz

Notons que 20 ans plus tard et durant onze ans la galette des rois ne fut plus mangée en France. En effet suite à la saisie des galettes des rois en 1794, c’est seulement en 1805 que l’Empire autorise à nouveau la vente de ces galettes.